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Mythes et Légendes : pas vraiment originale cette fois encore...... La licorne m'a toujours fascinée, au point que j'en ai une tatouée sur l'épaule et je ne pouvais passer à côté de ce casse tête.
La licorne, parfois nommée unicorne, est une créature légendaire généralement décrite comme proche du cheval et de la chèvre et de couleur blanche, possédant un corps chevalin, une barbiche de bouc, des sabots fendus et une grande corne au milieu du front, droite, spiralée et pointue, qui constitue sa principale caractéristique.
La licorne est mentionnée depuis l' Antiquité grecque, sous le nom de monocéros. Elle devint l'animal imaginaire le plus important du Moyen Âge à la Renaissance, que ce soit dans l'iconographie des bestiaires médiévaux qui la décrivent comme un animal sylvestre très féroce, symbole de pureté et de grâce, que seule une vierge peut capturer, ou dans les encyclopédies où sa corne possède le pouvoir de purifier l'eau de tout poison et de guérir les maladies. Des objets présentés comme d'authentiques « cornes de licorne » s'échangèrent durant ces périodes.
Aujourd'hui, la licorne est une créature légendaire parmi les plus typiques et les plus connues du domaine de la fantasy, de nombreux travaux d'érudits et des œuvres de fiction lui étant entièrement consacrés. L'imagerie moderne de la licorne est souvent devenue celle d'un grand cheval blanc portant une corne unique au milieu du front.
L'usage de la « corne de licorne » fut préconisé contre la rubéole, la rougeole, les fièvres et les douleurs[61]. Elle faisait office d’antidote et sous forme de poudre, était réputée faciliter la guérison des blessures, permettre de purifier les eaux et de neutraliser les poisons (comme le venin du scorpion ou de la vipère), voire lutter contre la peste[50]. Elle suerait en présence du venin[et aurait aussi un pouvoir aphrodisiaque[50]. Ces légendes furent parodiées dans le cinquième livre de Pantagruel en 1562.
Une « corne de licorne » était censée être utilisée à la cour du roi de France pour déceler la présence de poison dans les plats et les boissons : si elle se mettait à fumer, c'est que le met était empoisonné. Il y avait aussi diverses méthodes pour reconnaître une vraie « corne de licorne » à partir du milieu du XVIe siècle, selon Ambroise Paré, la vraye licorne, estant mise en l'eau, se prend à bouillonner, faisant eslever petites bulles d'eau comme perles.
Une expérience décrite par Conrad Gesner consistait à donner du poison à deux pigeons ou deux chiots, puis à faire avaler à l’un d’eux un peu de corne réduite en poudre. Si elle était authentique, l’animal qui prenait le remède devait survivre et l’autre mourir. En 1566, le Discorso della falsa opinione dell’alicorno s'opposa à l’usage médical de cette « corne », tout comme le Discours de la licorne d'Ambroise Paré en 1582. En 1587, David Pomis recommandait de « mettre trois ou quatre grands scorpions dans un récipient fermé avec un fragment de corne. Si trois ou quatre heures plus tard les scorpions sont morts, la licorne est authentique ». Ulysse Aldrovandi mentionna une expérience à Venise : Il s'agissait de tracer un cercle sur une table avec la pointe de la corne, puis de mettre dans le cercle un scorpion et une araignée. Cette expérience connut plusieurs variantes. Une araignée placée à l’intérieur d'une corne creuse était aussi censée y mourir sans parvenir à s’échapper.
Le traité de médecine alchimique (spagyrie) du pseudo-Basile Valentin Le char triomphal de l'antimoine, en 1604, explique l'action médicinale de la corne de licorne dans le cadre de la théorie paracelsienne de la sympathie selon laquelle les semblables s’attirent et les contraires se repoussent
La corne était aussi consommée de plusieurs façons, en donnant sa raclure en substance ou en infusion
source WIKIPEDIA (pour en apprendre encore bien plus sur la licorne cliquez sur le lien)