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Et c’est ainsi que, de même que les jeunes femmes grecques s’exposaient aux rayons lunaires pour avoir de nombreux enfants, les femmes stériles accrochaient autrefois leur mouchoir aux branches basses des arbres pour que ceux-ci leur transmettent la fécondité. D’ailleurs, dans certains régions iraniennes, les filles se tatouaient parfois sur le corps un arbre dont les racines partaient du sexe et dont les branches se développaient sur les seins.
Les relations entre les arbres et la Lune sont allées encore plus loin. Il est facile de le constater en faisant un petit périple. Si vous aimez la nature, la belle, et les voyages, les grands, pourquoi ne pas aller rendre visite aux « arbres de la Lune » ? Ils sont déjà bien développés et sont généralement en pleine santé car surveillés de près et régulièrement arrosés, non pas par les Sélénies, mais par des Américains puisque ces végétaux poussent aux Etats-Unis, où la présence de chacun d’eux est signalée par une stèle qui précise sa merveilleuse histoire.
Ces « arbres de la Lune », en effet, ce sont ceux dont les graines ont participé au voyage d’Apollo 14, dans les bagages de Stuart Rosa, membre de l’équipage en compagnie d’Alan Shepard et d’Edgar Mitchell, qui eux, ont marché sur la Lune alors que leur compagnon est demeuré en orbite. Au retour, les graines « lunées » furent distribuées dans tous les Etats américains, non pas à titre d’expérience scientifique, mais simplement pour laisser une trace végétale de la « conquête » de la Lune. Les graines ont été plantées, ont germé et fructifié. Aussi, à l’heure actuelle, existe-t-il des arbres de la Lune de deuxième et même de troisième génération.
Pour les forestiers, les arbres de nos grands bois, s’ils n’ont pas voyagé jusqu’à notre satellite, ont néanmoins une dimension lunaire, qui s’exprime dans les caractéristiques de leur bois, dans sa structure, et qui détermine les époques d’abattage. C’est ainsi que, pour couper du bois destiné à la construction de meubles, à la menuiserie intérieure et à la charpenterie, les bûcherons d’antan, comme encore quelques-uns aujourd’hui, abattaient dans la phase croissante de la Lune et sous un signe d’Air, notamment la constellation du Verseau. Les jours du début du cycle étaient tenus pour particulièrement propices. En revanche, le bois destiné à la menuiserie extérieure et à tous les ouvrages exposés aux intempéries devait être coupé en Lune décroissante, dans un signe d’Eau (Cancer, Scorpion, Poissons) ou d’Air (Gémeaux, Balance, Verseau). La règle était valable aussi pour la construc-tion navale. Pour confectionner les planchers, les forestiers abattaient les arbres dans les jours qui suivaient la pleine lune, de préférence sous le signe du Taureau. Quant au bois de chauffage, il était, et est toujours, conseillé de le couper en lune croissante, de préférence au début du cycle.
(source haoui.net)